Activités

Le premier axe de recherche, centré sur « les pôles de commandement au Moyen Âge », consiste en l’étude conjointe des établissements castraux et religieux dans leurs structures, dans leurs relations réciproques et surtout dans leurs rôles sur la formation et l’évolution des terroirs médiévaux. Le second axe étudie les relations entre l’homme et son environnement Une double problématique transcende donc les différents programmes scientifiques : la coexistence des pouvoirs et leur rôle sur la structuration de l’espace.

Vestiges de la tour sud-est du château de Boves (Somme, cl. 2008)

Vestiges de la tour sud-est du château de Boves (Somme, cl. 2008)

Le Centre de recherches d’Archéologie gère une des fouilles programmées les plus importantes de France : le site castral et prioral de Boves (Somme), où il dispose d’une base archéologique.

Chantier de Condé-sur-l’Escaut (Nord, cl. 2008)

Chantier de Condé-sur-l’Escaut (Nord, cl. 2008)

Outre ce programme, Le Centre de recherches est directement impliqué dans deux autres fouilles programmées : la motte castrale de Bonneuil-les-Eaux (Oise) et le château de Condé-sur-l’Escaut (Nord).

Motte castrale de Bonneuil-les-Eaux (Oise, cl. 2008)

Motte castrale de Bonneuil-les-Eaux (Oise, cl. 2008)

En outre, le Centre de recherches collabore à des programmes internationaux : le bourg médiéval et moderne de Terravecchia (Sicile, dans le cadre d’une coopération avec la Surintendance de la province de Raguse), et la ville médiévale de Surt (Libye, dans le cadre de la mission archéologique française et avec la collaboration du service des Antiquités libyennes).

SicileVue générale du site de Terravecchia (Sicile, cl. 2008)

Vue générale du site de Terravecchia (Sicile, cl. 2008)

Vue générale du fort sud-ouest de la ville de Surt (Libye, cl. 2009)

Vue générale du fort sud-ouest de la ville de Surt (Libye, cl. 2009)

Le Centre de recherches est également intervenu sur la forteresse de Sadr (Égypte, dans le cadre d’une convention avec l’Institut Français d’Archéologie Orientale du Caire).

En 2009, un nouveau projet est lancé en Syrie avec pour objectif un sondage sur l’enceinte de Damas.

La forteresse de Sadr (Egypte, cl. 2003)

La forteresse de Sadr (Egypte, cl. 2003)

Par ailleurs, Le Centre de recherches d’Archéologie participe à de opérations d’archéologie préventive en collaboration avec le SRA, l’INRAP et les collectivités territoriales. De même, il collabore à plusieurs programmes d’archéologie extensive (Service Régional de l’Archéologie de Picardie) : Val du Rouanne (Oise), forêt de Compiègne (Oise), Thiérache (Aisne), château et seigneurie de Coucy (Aisne).

VOL 22

Enfin, il organise régulièrement des cycles de séminaires, des journées d’études et des colloques dont les actes sont publiés dans la revue Histoire médiévale et Archéologie. Ses membres ont publié plusieurs ouvrages collectifs, dans les domaines scientifique, méthodologique et de vulgarisation.
Par ailleurs, il est engagé dans un Projet Collectif de Recherche (Ministère de la Culture) avec le PCR « Cryptes et culte des saints dans le domaine capétien, XIe-XIIIe siècle » (Picardie et Ile-de-France).
Siège de la Revue Archéologique de Picardie (RAP), il héberge le Centre d’Archéologie et d’Histoire Médiévale des Établissements Religieux (CAHMER).

La force de notre équipe dans le domaine de la recherche fondamentale est de pouvoir organiser et diriger des enquêtes historico-archéologiques et des chantiers de fouilles programmées sur des sites religieux et castraux. À travers sa détermination à utiliser conjointement toutes les sources disponibles (historiques, archéologiques, géographiques, écologiques, littéraires et iconographiques), l’équipe s’attache à démontrer que la validité de notre connaissance de tel ou tel fait passé repose en priorité sur la confrontation des informations apportées par cinq disciplines fondamentales : l’archéologie, l’histoire, l’histoire de l’art, l’écologie et la géographie. Par ailleurs, Le Centre de recherches d’Archéologie et d’Histoire médiévales a pour objectif de soutenir et de développer les recherches et la formation d’archéologie médiévale dans une région fortement déficitaire.

Les quatre points de la valorisation :
– jouer un rôle de premier plan dans l’insertion professionnelle des étudiants picards et dans la formation continue des archéologues salariés, en maintenant le pôle de formation de haut niveau reconnu par les instances universitaires et ministériels
– renforcer le pôle d’attraction et d’innovation scientifiques que représente Le Centre de recherches d’Archéologie et d’Histoire médiévales de l’Université de Picardie ;
– montrer qu’un programme scientifique de recherches sur le temps long peut être un outil pédagogique et promotionnel ;
– créer un réseau de collaborations avec d’autres Universités (en particulier Le Mans et Reims) et d’autres organismes nationaux (en particulier l’INRAP).