Product Description
La renommée de Saint-Leu-d’Esserent provient de l’imposant prieuré clunisien dont nous avons célébré en 2011 le 930e anniversaire. Sa fondation, en 1081, est le fruit de la donation d’Hugues, comte de Dammartin, membre d’une famille illustre et puissante de l’Île-de-France. Durant tout le Moyen Âge, le prieuré resta un établissement prospère et dynamique.
Situé sur la rive droite de l’Oise, le prieuré de Saint-Leu-d’Esserent constitue une pièce majeure mais non isolée du vaste échiquier religieux de la région. La basse vallée de l’Oise apparaît notamment comme une zone d’implantation privilégiée du monachisme bénédictin, en dépit de la quasi-absence de grandes abbayes, Saint-Martin de Pontoise en étant la seule représentante. Malgré cela, par la fondation de prieurés, les rives de l’Oise constituèrent un des terrains d’expansion des grandes abbayes de Cluny, de Molesme, de Jumièges ou de Saint-Denis. D’organisation différente, puisqu’elles ne possèdent pas de prieurés, les abbayes cisterciennes n’en sont pas moins très présentes dans l’espace proposé à l’étude, à travers des établissements de renom : Royaumont, Maubuisson et Le Val.
Ce colloque, qui a réuni des chercheurs issus de discipline différente, avait pour dessein de dresser le bilan des connaissances sur le prieuré clunisien de Saint-Leu-d’Esserent et son environnement : des moments importants de l’histoire du prieuré, les fouilles archéologiques, l’architecture de la prieurale, la statuaire et les carrières de pierre sont ainsi tour à tour évoqués. D’une manière plus large, l’implantation monastique dans toute la basse vallée de l’Oise a été abordée à travers diverses études : des synthèses sur le réseau d’implantation dans la basse vallée de l’Oise et sur les rites funéraires clunisiens côtoient des études relatives au prieuré de Beaumont-sur-Oise et au prieuré de Montataire, au travers de ses moulins.
Plan de l’ouvrage :
. Hommage à Christophe Toupet de Joël Schwerdroffer.
. Avant-propos de Joël Schwerdroffer.
. Remerciements de Delphine Hanquiez et Anthony Petit.
. Introduction de Delphine Hanquiez et Anthony Petit.
. Anthony Petit, « L’implantation monastique dans la basse vallée de l’Oise ».
. Thomas Roche, « Les moines de Jumièges et les moulins de Montataire ».
. Eleanor Williams (trad. Laurent Homerin), « Rites funéraires clunisiens : un examen des recherches antérieures et une proposition pour de futurs travaux ».
. Christophe Toupet† et Céline Blondeau, « La mutation d’une collégiale en prieuré clunisien : le cas du prieuré Saint-Léonor du château de Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise) ».
. Gautier Poupeau, « La famille de Dammartin et la fondation du prieuré de Saint-Leu-d’Esserent ».
. Philippe Racinet, « Le prieuré de Saint-Leu d’Esserent à la fin du Moyen Âge ».
. Jean-Louis Bernard, « Les acquis des fouilles archéologiques au prieuré de Saint-Leu-d’Esserent ».
. Delphine Hanquiez, « Le chevet de l’église prieurale de Saint-Leu-d’Esserent : dessein architectural, topographie liturgique et symbolisme ».
. Andrew Tallon, « L’équilibre expérimental de la prieurale de Saint-Leu-d’Esserent ».
. Pierre-Yves Le Pogam, « Une Vierge assise portant l’Enfant pour la prieurale de Saint-Leu-d’Esserent : reconstitution et contexte ».
. Jean-Pierre Gély et François Blary, « Les centres carriers de Saint-Leu-d’Esserent et de Saint-Maximin au cours des siècles : développement de l’exploitation et diffusion de la pierre ».
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